Le calcul de la composition à l'équilibre thermodynamique.
Soit M éléments - Élément au sens chimique répertoriés dans le tableau périodique - susceptibles de se combiner en N espèces chimiques, l'équilibre thermodynamique du système est atteint, à pression et température constantes, pour la composition molaire X=(x1,x2,.....xN) pour laquelle l'enthalpie libre ou potentiel de Gibbs G(X) est minimum. Cette enthalpie libre G(X) est la somme des enthalpies libres de chacun des constituants. Si les N constituants sont répartis dans une phase gazeuse et plusieurs phases liquides ou solides :
où xj est la fraction molaire du jème constituant et Gj son enthalpie libre molaire.
• en phase gazeuse :
où xj est le nombre de moles de l'espèce j,
xt est le nombre total de moles du système,
où G0(T) est le potentiel chimique standard à la température T=298.15 K et la pression p=0.1 MPascals,
N est le nombre total d'espèces y compris les électrons,
p la pression exprimée en 0,1 MPascals (1 atm.).
L'énergie libre doit être corrigée à haute température ou haute pression.
• en phase liquide :
En toute généralité plusieurs phases liquides en fonction de la miscibilité des liquides entre eux. S'il existe k phases liquides, pour le constituant j de la kème phase :
Xk est le nombre de moles en phase k et αj est le coefficient d'activité.
Pratiquement en l'absence d'information précise sur la miscibilité des liquides, deux hypothèses sont possibles :
a) Les liquides sont totalement miscibles entre eux comme ci-dessus :
il n'y a qu'une phase liquide et l'effet de dilution est pris en compte.
C'est cette hypothèse qui est faite ici, avec le choix arbitraire αj=1
b) les liquides ne sont pas miscibles,
chacun d'eux se comporte comme une phase indépendante, il n'y a donc pas d'effet de dilution.
Gj=[G0(T)/RT]
• en phase solide :
Chaque solide peut être considéré comme une phase indépendante, le potentiel chimique du constituant solide j s'écrit :
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